« Je me sens proche du pape François, proche de ce qu’il pense et de ce qu’il est, de son regard plein d’espérance. Avec Laudato si’, je m’étais senti compris et soutenu dans son combat pour la protection de la nature que nous menions depuis tant d’années, mes amis écologistes et moi. Enfin un Pape qui parlait de l’environnement ! J’étais impressionné qu’il parvienne à parler de ces problèmes graves en suscitant non pas de l’angoisse et de la tristesse, mais du courage et même de la joie. Avec Laudate Deum, le combat continue et notre accord se confirme. La situation s’est aggravée et devient encore plus urgente : le Pape veut rappeler à quel point la nature est fragile et à quel point il est crucial de la préserver. À la veille de la COP28 de Dubaï – et malgré le fait que la conférence soit présidée par le patron d’une entreprise pétrolière ! –, il espère encourager les dirigeants politiques du monde à prendre les mesures qui s’imposent en matière environnementale, mais il s’adresse aussi à tous ceux qui veulent bien l’écouter, car nous avons tous un rôle à jouer ! Chacun doit être responsable. Le Pape prend ses responsabilités en s’exprimant à nouveau solennellement sur le sujet. J’ai à cœur de faire ce que je peux pour que son cri retentisse le plus loin possible, au-delà même de la sphère catholique. Il est question de l’avenir de notre Terre et de notre humanité. Nous sommes tous concernés. »